Brigitte Challande, 12 novembre 2025.- Une réflexion d' Abu Amir, le 11 novembre : lorsque les cartes de guerre se transforment en plans de reconstruction, qui décide du visage de la future Gaza ?
« La destruction à Gaza n'a jamais été qu'un amas d'immeubles rasés, elle a toujours été un test de la valeur d'un lieu, et de la capacité d'une petite ville à porter ses blessures puis à se relever. Aujourd'hui, Gaza ne fait pas face à la question : Quand commencera la reconstruction ? Mais à une question bien plus profonde et complexe : Comment cette ville sera-t-elle redessinée ? L'enjeu ne se limite plus à des décombres à enlever, mais à un avenir urbain qui s'écrit en ce moment même, entre cartes, politique, économie, entre la vie des habitants, leurs souvenirs et leur droit à la terre.