- Dernière nouvelle. c'était prévisible... Outre le fait que les saoudiens et les majors des pétroles étatsuniens se réjouissent de la possible montée du prix du pétrole. Quand on parle de la manière dont l'Europe peut passer outre les décisions des Etats-Unis, il faut peut-être réfléchir à la manière dont les Etats-européen, la France et l'allemagne sont prêts à assumer les conditions d'un blocus (celui-là même affronté par Cuba), à savoir interdiction d'utiliser le dollar et répression contre les entreprises qui contournent les sanctions qui peuvent aller jusqu'à des amendes énormes et la mise en prison des PDG s'ils viennent sur le sol américain. Cela supposerait un renversment des alliances, en particulier entrer dans le système monétaire mis en place par la Chine et les Brics. En tous les cas comme prévu, les Saoudiens et Israël ont choisi leur camp.Franchement vous voyez Macron, Merkel et tHeresa May jouer les Fidel Castro? Attendons la suite. est-ce que les communistes ne devraient pas une position claire sur la question? Et arrêter de jouer à prendre leur distance avec les pays comme la Chine et Cuba qui ont choisi de refuser le diktat? Question de Congrès qu'il le parait difficile d'éviter. (note et traduction de danielle Bleitrach)
9 mai 2018, 20:21
Source: Reuters
Le roi Salmane à Dhahran le 15 avril 2018
Interrogé sur la chaîne américaine CNN sur l'éventualité que Riyad développe une arme nucléaire dans le cas où Téhéran le ferait, le ministre des Affaires étrangères a répondu sans ambiguïté par l'affirmative.
L'Arabie saoudite développera son propre arsenal nucléaire si l'Iran s'y emploie de son côté. C'est ce qu'a tenu à affirmer ce 9 mai son ministre des Affaires étrangères, Adel al-Jubeir, alors que les tensions déjà très vives augmentent dans la région depuis plusieurs mois, particulièrement entre Riyad et Téhéran.
Interrogé sur la chaîne américaine CNN sur l'éventualité que Riyad «construise sa propre bombe» si Téhéran utilisait le retrait américain de l'accord de 2015 pour reprendre son programme nucléaire, Adel al-Jubeir a déclaré : «Si l'Iran se dote d'une capacité nucléaire, nous ferons tout notre possible pour faire de même.»
Le 8 mai, le président américain Donald Trump a annoncé le retrait des Etats-Unis de l'accord sur le nucléaire iranien, conclu en 2015 après des mois de négociation. Téhéran a regretté cette décision, qui a été en revanche saluée par Israël et l'Arabie saoudite.
Le texte de 2015 prévoit une levée progressive et conditionnelle des sanctions internationales imposées à l'Iran en échange de la garantie que Téhéran ne se dotera pas de l'arme atomique, garantie qui est contrôlée par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). En outre, l'AIEA a confirmé le 9 mai que l'Iran remplissait ses «engagements en matière de nucléaire» conformément à l'accord signé avec les grandes puissances.