28/10/2019 22 articles reseauinternational.net  5min #163576

 Rideaux pour les États-Unis en Syrie. La Russie et l'Iran doivent un grand merci à Erdogan

Al-Baghdadi, un vieil épouvantail modifiant à point nommé la narration du retrait Us de Syrie

Le retour de la vieille stratégie de la manipulation de l'État Profond ou le retour de la stratégie du chaos durable.

La gigantesque machine de propagande et de manipulation est au régime maximal. Le Foreign Policy sonne le pas de charge en annonçant la perte par la République islamique d'Iran du Moyen-Orient. Première explication néo-conservatrice de la quatrième vague de révolutions affectant l'Irak et le Liban. Mais également d'autres pays à travers le monde.

Second pas de charge : l'élimination pour la énième fois de l'épouvantail dénommé Abou Bakr Al-Baghdadi marque le retour aux affaires des factions les plus intellectuellement sclérosées et bellicistes de l'État Profond ou Deep State. Selon la nouvelle narration modifiée pour la grandeur de l'exceptionnalisme américain, le retrait des forces US du Nord et de l'Est de la Syrie avait pour objectif de débusquer Al-Baghdadi afin de l'éliminer pour la énième fois. Un outil, même démodé, peut toujours servir.

Que faut-il lire dans ces événements ?

L'outil « révolution » dans un contexte de crise économique aiguë et de fortes inégalités socio-économique ou de clivages (interconfessionnels, inter-ethniques ou n'importe quelle autre vraie ou fausse division de diversion) est quasiment imparable. Dans le le cas de l'Irak où des groupes armés ont infiltrés les manifestations, avec un très lourd tribut humain, la situation semble avoir atteint un seuil de non-retour.

Au Liban, pays en crise endémique, les forces de la résistance ont cerné le danger à temps. Ce danger mortel a commencé au moment précis où une partie des protestataires, sortis pour exprimer leur colère contre les conditions socio-économiques, a réclamé le désarmement du Hezbollah Libanais, l'ultime rempart de ce pays de la Grande Syrie qui n'a jamais été vraiment à l'aise en tant qu'État-Nation.

Pour la Syrie, Hollywood reprend du service. Nous avons un nouveau film : Al-Baghdadi III est en pleine promo pour la sauvegarde de l'honneur d'un Rambo vieillissant et humilié. En réalité, Rambo a sous-traité le casting cette fois aux soldats turcs. Au retrait annoncé de Syrie, se superpose une nouvelle narration. Celle d'une ruse de guerre pour faire sortir Al-Baghdadi de sa prétendue cachette. Par toute coïncidence, cette cachette s'est déplacée à la vitesse de la Reine de Saba d'Irak en Libye avant de réapparaître en Syrie orientale, près du camp Delta de bérets verts de la CIA ayant abandonné leur positions depuis une année. Le générique de la fin du film est sain et sauf. Il y aura une suite au film comique de Benladen. La propagande de l'Empire carbure à plein régime. La contre-attaque a commencé à Hong Kong où la méthode utilisée est jugée imparable. Cette méthode a été encouragée par la mollesse et la faiblesse de la réaction chinoise, laquelle était en position de blocage dans un jeu de Go.

Il y aura des révolutions partout. Il y a cent ans la révolution bolchévique voulait s'exporter partout. Désormais c'est la révolution hybride, causée en partie par des conditions socio-économiques impossibles sur des populations qui n'en peuvent plus. Cette révolution en apparence légitime est alimentée et manipulée par les mêmes parties qui maîtrisent les coûts des matières premières, les taux d'intérêt et les dettes nationales.

Al-Baghdadi est donc un outil d'altération d'une narration justifiant ce que l'État Profond qualifie d'errements de la politique étrangères US au Moyen-Orient.

L'épouvantail de Al-Baghdadi vient à point nommé. La Turquie a joué et continue de jouer à un Janus regardant non plus dans deux directions opposées mais dans les quatre directions cardinales. Dans un jeu d'échec la Turquie ne serait pas la Tour mais le Fou du Roi. Ce Roi n'étant définitivement pas le président Erdogan mais le locataire sur un siège éjectable de la Maison-Blanche.

La manipulation grossière passera. Plus c'est grossier et plus c'est vraisemblable et l'on comprend maintenant pourquoi le système dominant cherche tant à abrutir les peuples et à niveler les niveaux d'éducation. Dans un monde où la télé-réalité et les commentaires abrutissants des réseaux sociaux sont devenus la norme, une autre élimination de Al-Baghdadi passera comme une lettre à la poste.

Le monde d'aujourd'hui aura toujours besoin d'une menace et d'une justification d'une menace protéiforme dénommée commodément « Al-Baghdadi ». La manipulation n'a jamais cessé. Damas, Téhéran et Moscou devront réviser leurs copies. Beijing paie déjà son attitude mi-figues, mi-raisins. On s'allie pas avec le diable financier sans y laisser sa peau. À méditer.


source :  strategika51.org

 reseauinternational.net

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13/11/2019 entelekheia.fr  15min #164345

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Après Ben Laden, Baghdadi nominé à Hollywood !

Par Richard Labévière
Paru sur Proche et Moyen-Orient

Selon plusieurs sources militaires et diplomatiques, la rédaction de prochetmoyen-orient.ch peut confirmer que ce sont bien les services secrets turcs - à la demande expresse du président Recep Tayyip Erdogan - qui ont informé le Pentagone du lieu exact de la présence d'Abou Bakr al-Baghdadi - le chef de l'organisation « Etat islamique » (Dae'ch) - dans la localité de Baricha (gouvernorat d'Idlib) au nord-ouest de la Syrie.

2 articles 02/11/2019 reseauinternational.net  6min #163825

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Bachar al-Assad : l'élimination d'al-Baghdadi est aussi crédible qu'un film d'Hollywood

par Sayed Hasan.

Interview du Président de la République Arabe Syrienne Bachar al-Assad par des médias syriens, le 31 octobre 2019.

http://newsnet.fr/370232764
Transcription :

... Journaliste : Les États-Unis ont annoncé il y a quelques jours que le chef de l'organisation terroriste Daech, Abou Bakr al-Baghdadi, avait été tué. Et ils ont remercié la Russie, la Syrie, l'Irak, les Turcs et les Kurdes de les avoir aidés à tuer al-Baghdadi.

02/11/2019 reseauinternational.net  14min #163823

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Baghdadi, le chef invisible d'une fausse armée

par Gordon Duff.

Avant de commencer, pour ceux qui ne sont pas des spécialistes du renseignement, ces axiomes doivent être, sinon appris, au moins présentés.

Derrière le rideau se cache un État Profond, un super-gouvernement mondial qui au minimum influencera et, dans la plupart des cas, contrôlera les gouvernements nationaux.

Les gouvernements sont contrôlés pour contrôler les ressources, manipuler les marchés par les besoins et les pénuries de produits manufacturés, par les monnaies, la militarisation et l'humanité étant superflues, tolérées dans la mesure où elles servent ces efforts.

01/11/2019 reseauinternational.net  5min #163776

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De nouveau la charia de l'Occident

par rafael Poch de Feliu.

Abu Bakr al Baghdadi était un sous-produit de décennies de djihad occidental au Moyen-Orient.

La mort d'Abu Bakr al Baghdadi suit le scénario de la mort de Ben Laden, ou celui de l'attentat du 11 septembre à New York, des sujets pleins d'ombres et de questions qui font de la version officielle une question de foi : la crédibilité de l'histoire dépend du crédit que nous voulons accorder à ceux qui la racontent.

31/10/2019 investigaction.net  7min #163759

 Al-Baghdadi, un vieil épouvantail modifiant à point nommé la narration du retrait Us de Syrie

Abu Bakr al-Baghdadi: fabriqué et tué par la Cia

31 Oct 2019
Article de : Marc Vandepitte

Maintenant qu'Abou Bakr al-Baghdadi, le dirigeant de l'EI, a été éliminé, beaucoup manifestent leur joie et leur soulagement aux États-Unis et en Occident. Ce qu'ils ne disent pas, c'est que ce groupe terroriste barbare est un produit de leur propre politique étrangère dans la région.

L'émergence de l'EI

En 2003, les États-Unis et la Grande-Bretagne ont envahi l'Irak.

29/10/2019 mondialisation.ca  5min #163638

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Le Calife, un film Cia entre fiction et réalité

"Ça a été comme regarder un film", a dit le président Trump après avoir assisté à l'élimination d'Abu Bakr al Baghdadi, le Calife chef de l'EI (Daech), transmise dans la Situation Room de la Maison Blanche. C'est là qu'en 2011 le président Obama assistait à l'élimination de l'ennemi numéro un de l'époque, Oussama Ben Laden, chef d'Al Qaeda.

Même mise en scène : les services secrets USA avaient depuis longtemps localisé l'ennemi ; celui-ci n'est pas capturé mais éliminé : Ben Laden est tué, al Baghdadi se suicide ou est "suicidé" ; le corps disparaît : celui de Ben Laden enseveli dans la mer, les restes d'al Baghdadi désintégré par sa ceinture explosive sont eux aussi dispersés en mer.

29/10/2019 wsws.org  9min #163618

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L'assassinat de Bagdadi et la crise de Washington au Moyen-Orient

Par Bill Van Auken
29 octobre 2019

Le discours du dimanche matin de Donald Trump annonçant l'assassinat ciblé d'Abu Baker al-Baghdadi, dirigeant de l'État islamique d'Irak et de Syrie (EI), était un autre spectacle dégradé qui exprimait la criminalisation du gouvernement américain et la crise finale de la démocratie américaine.

Trump a révélé ce qu'il a décrit comme le meurtre «impitoyable», «vicieux» et «violent» du dirigeant de l'État islamique, affirmant qu'il était mort comme un «lâche» et un «chien».

29/10/2019 mondialisation.ca  10min #163616

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Fin du calife: 'Il est mort comme un chien'

Il est mort comme un chien. » Le président Trump n'aurait pas pu écrire une phrase plus percutante alors qu'il se préparait pour son gros plan à la Obama ben Laden devant le monde entier.

Abou Bakr al-Baghdadi, faux calife, chef d'ISIS/Daech, l'homme le plus recherché de la planète, a été « livré à la justice » sous le mandat de Trump. Le chien mort calife est maintenant positionné comme trophée gagnant en politique étrangère en vue de la réélection de 2020.