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- «Le moment est venu (...) de permettre au conseil de sécurité de mieux répondre aux défis» a déclaré Ramaphosa, désireux de voir la réforme accélérer pour laisser davantage de place à de nouveaux membres, de manière permanente.
- «De nombreux pays du nord sont riches des ressources minérales qui se trouvent en Afrique (...) ces richesses doivent bénéficier aux Africains», a fait valoir Cyril Ramaphosa.
- Evoquant l'initiative diplomatique africaine pour le conflit ukrainien, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a insisté pour «que soit respecté le principe d'intégrité territoriale de chaque pays», revendiquant avoir plaidé pour le retour d'enfants ukrainiens, et pour accroître les échanges de prisonniers. Aussi a-t-il réclamé de «s'abstenir de toute action susceptible d'accroître le conflit ».
- Intervention de Cyril Ramaphosa, Président de l'Afrique du Sud lors de la 78e session de l'Assemblée générale de l'ONU :
- Le président turc Recep Tayyip Erdogan s'exprime devant l'Assemblée générale des Nations unies :
- Le président américain Joe Biden a réitéré son soutien à une réforme du Conseil de Sécurité, appelant à l'«accélération» de la coopération internationale. «Nous reconnaissons également que pour relever les défis du jour, les institutions - vieilles de plusieurs décennies - doivent être adaptées pour maintenir la paix dans le monde», a déclaré Joe Biden, qui avait annoncé lors de la précédente Assemblée générale de l'ONU que les Etats-Unis étaient favorables à cette réforme du Conseil de sécurité.
- Au cours de son intervention, le président brésilien a mené une charge contre les institutions internationales actuelles, estimant «inacceptables» les disparités de traitement du FMI et de la Banque mondiale à l'égard des pays. «Les jalons d'une nouvelle gouvernance économique font encore défaut. Les BRICS sont le fruit de l'inertie et constituent une plateforme stratégique pour promouvoir la coopération entre les pays émergents», a-t-il estimé. Les BRICS sont «une force, qui œuvre en faveur d'un commerce international plus juste», assure Lula «L'élargissement du groupe à l'occasion du sommet de Johannesbourg nous permet de renforcer notre lutte en faveur d'un ordre mondial permettant la pluralité économique et géographique et politique au XXIe siècle» a poursuivi le chef d'Etat, avant d'ajouter. «Nous sommes une force, qui œuvre en faveur d'un commerce international plus juste à l'heure où le multilatéralisme est en crise», a-t-il encore déclaré. Le Conseil de sécurité «perd progressivement en crédibilité» a-t-il estimé. Fustigeant la «paralysie» de l'organe phare des Nations unies, «preuve la plus éloquente de l'importance de la réforme », Lula estime ainsi que la fragilité du Conseil «est le fruit de mesures des membres permanents, qui s'adonnent à des guerres interdites, avec pour objectif l'explosion territoriale ou des changements de régime».
- Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a taclé le sort qui était réservé en Occident au fondateur de Wikileaks : «des journalistes, tels que Julian Assange, ne sauraient être condamnés dans une société utilisant l'information de façon transparente et légitime», a déclaré le chef d'Etat brésilien à la tribune de l'ONU, appelant à «lutter contre la mésinformation et la cybersécurité». Incarcéré depuis avril 2019 à la prison de haute sécurité de Belmarsh, le journaliste et lanceur d'alerte australien est sous la menace d'une extradition vers les Etats-Unis, où il encoure titre des dizaines d'années en prison pour la publication de centaines de milliers de documents confidentiels sur les activités militaires et diplomatiques américaines, en particulier en Irak et en Afghanistan.
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14h00
Le débat général, qui réunit de nombreux chefs d'Etat et de gouvernement du monde, débute ce 19 septembre au siège new-yorkais des Nations unies. Cette année il a pour thème : «Rétablir la confiance et raviver la solidarité : accélérer l'action menée pour réaliser le Programme 2030 et ses objectifs de développement durable en faveur de la paix, de la prospérité, du progrès et de la durabilité pour tous.»