22/10/2018 20 articles reseauinternational.net  23 min #147318

La promesse nucléaire de Poutine - C'est le moment

par Joaquin Flores

L’Armageddon nucléaire est à l’ordre du jour. Ne pas comprendre le moment présent serait basé sur une mauvaise interprétation de la situation actuelle dans le monde russe et américain. Ne pas comprendre ce que signifient certaines très grandes déclarations faites en ce moment, et ce à quoi elles répondent, laissera tout le monde dans la confusion. L’article suivant explique à la fois ce qui se passe en ce moment si important d’une part et pourquoi nous avons décidé de le couvrir de cette façon, d’autre part. Par mesure de précaution, cet article plonge dans une arène qui se situe hors de la méthode conventionnelle d’approche de ce sujet.

« Il semble que nous vivons à une époque où la sénilité du grand public a atteint des proportions telles, où l’exceptionnalisme américain et le culte dévastateur de l’invincibilité sont devenus si importants que beaucoup ne savent pas que la Fédération russe possède le stock nucléaire en activité le plus important du monde, et toute attaque grave contre la Russie qui la menace existentiellement entraînerait la fin de la vie humaine sur cette planète« .

Tout d’abord, le FRN peut confirmer que proche de notre travail, une partie du  message de Lavrov est claire – quand il a parlé de contrer les médias avec les médias. Le FRN a noté une hausse, un pic si vous préférez, dans  les campagnes des médias russes en matière de renseignement.

Sur quelle base le savons-nous ? Les lecteurs savent peut-être qu’auparavant, les membres de l’équipe du FRN, en dehors de leurs fonctions au FRN, avaient pendant une longue période (….- phrase omise ici pour des raisons juridiques -…) avec le Chef Adjoint de la Commission des Affaires étrangères du Sénat russe, le Sénateur Andreï Klimov ; le politicien et économiste russe, conseiller de Poutine pour l’intégration économique régionale, membre du Conseil National Financier de la Banque de Russie et membre à part entière de l’Académie des Sciences russe, Sergey Glazyev ; L’agent des services secrets soviétiques et russes, le Lieutenant Général des services de renseignements étrangers, l’ancien directeur de l’Institut russe d’études Stratégiques, Leonid Petrovich Reshetnikov, et le philosophe russe, sociologue, initié du Kremlin et géostratège, dirigeant du Mouvement Eurasien, Alexander Dugin.

Poutine à la conférence de Valdai

Pourquoi en parler maintenant ? Bien que nous l’ayons déjà mentionné, il est important de rappeler aux lecteurs que le FRN n’est pas comme les autres sources d’information et d’analyse en ligne. Les évaluations suivantes, pour être claires, ne sont pas basées sur des déclarations particulières faites à FRN par l’un des hommes mentionnés ci-dessus, et nous ne pouvons pas confirmer ou nier toute interaction avec eux à ce sujet.

Mais l’ensemble de la sphère pro-russe du renseignement médiatique a beaucoup d’arguments avec lesquelles travailler, compte tenu du message de Poutine. C’est parce que nous vivons à une époque d’un autre grand changement de paradigme, où de plus en plus de couches de la société occidentale se réveillent du sommeil imposé par le cadre naïf-empiriciste.

Tout ce qui se passe en ce moment est lié – l’augmentation des tensions dans le Donbass ;  l’attaque terroriste en Crimée que les Russes semblent couvrir et transformer en incident de type Colombine ; la situation à Idlib et le rôle de la Turquie dans le non-respect de certaines dispositions par l’Armée syrienne libre (FSA) soutenue par la Turquie (TFSA) ; la déclaration du pape François selon laquelle « Je suis le diable » à la fin septembre ; la déclaration de Lavrov sur les puissances occidentales qui, espérons-le, ne sont pas assez folles pour commencer la troisième guerre mondiale, puis l’importante déclaration de Poutine sur l’Armageddon nucléaire, le martyre, le ciel et l’enfer.

Pourquoi le FRN a-t-il adopté une approche axée sur l’interprétation des événements mondiaux sous un angle autre que strictement laïque ? Pendant un moment, il se peut que le FRN ait semblé manquer la cible et se soit engagé sur la voie de l’obscurantisme et de la mythopoièse. Puis l’approche du FRN a été justifiée, l’Eglise Orthodoxe (l’Eglise Orientale) a connu un schisme, aux mains des opérations de renseignement américaines et du Vatican, et le président russe Poutine – au Valdai – lâche la mère de toutes les déclarations sur les martyrs, les pêcheurs, la fin du monde, Armageddon, la repentance, le ciel et l’enfer.  Poutine a fustigé le « Grand Satan », l’a nommé comme tel « le vrai Ahmadinejad ».

Alors décomposons tout cela.

L’escalade des préparatifs, des provocations et de la violence en Ukraine et dans le Donbass est critique, comme elle l’est en Syrie. Les élections ukrainiennes et la violence qui les entoure, peut-être pour les empêcher d’avoir lieu, sont essentielles. Pendant des mois, le FRN a assuré une couverture exclusive en anglais du processus en Ukraine et de la façon dont il s’est intensifié. Cela implique un certain nombre de choses. Le Pravy Sektor fait de nouveau la une des journaux, avec l’entière bénédiction de Porochenko, de même que les autres bataillons dits volontaires, Azov, et d’autres qui sont maintenant entièrement intégrées aux mercenaires américains et de l’OTAN.

La FRN a confirmé que Pravy Sektor a été retiré de la ligne de front pour  suivre une formation avec des membres d’ ISIS ou d’ Al-Qaïda. Cela inclut les mercenaires du Moyen-Orient, et par défaut ou par extension si vous préférez, ISIS et Al Qaeda. Cela se produit juste avant l’attaque terroriste au Collège Kertch en Crimée, où le reportage officiel russe ne correspond pas aux témoignages d’étudiants et d’enseignants interrogés sur place quand c’est arrivé. Ce reportage montrait tout un groupe d’assaut portant des masques de ski noir qui semble être entré dans l’école par la salle de bain – l’explosion n’était pas la principale responsable de la plupart des décès, mais plutôt les balles tirées par ce groupe d’assaut. Il a été dit alors par un témoin, qu’ils parlaient une langue indéterminable, donc de nationalité inconnue.

Entraînement du groupe islamiste Jamaat-e-Islami en Crimée

ISIS et Al-Qaïda opèrent désormais aux côtés des « Bataillons volontaires » nazies en Ukraine, soutenant les efforts des États-Unis. Trump a été extrêmement froid avec Poroshenko, la seule réunion qu’ils ont eue – elle a été révélé et fait maintenant l’objet d’une poursuite en  diffamation contre la BBC de Poroshenko – que la marionnette installée par Obama-Nuland a dû payer pour rencontrer Trump, pour des séances photos, afin d’envoyer un message en Ukraine qui n’a aucune substance. Pendant ce temps, l’État Profond américain et le complexe militaro-industriel continuent de faire leurs opérations en Ukraine, indépendamment de ce que le président américain peut vouloir ou non.

Le processus d’Idlib est essentiel – la Turquie est peut-être revenue aux hésitations et a peut-être beaucoup de mal à gérer le jonglage des forces américaines et britanniques et des mandataires qui travaillent contre toute résolution pacifique à Idlib, où la Turquie ne peut que parler au nom des forces dites rebelles (terroristes) qu’elle soutient directement – le TFSA (FSA soutenue par la Turquie). La tendance que nous avons historiquement observée avec ces conflits jumeaux – l’Ukraine et la Syrie – est que lorsqu’il y a un pic dans l’un, il y a un pic dans l’autre. Cela se produit pour de nombreuses raisons, allant des tentatives de rendre confuses les réponses russes à la création d’un brouillard de couverture médiatique de la guerre, où certains événements critiques sont éclipsés par d’autres.

La Syrie possède actuellement les S-300 et Israël ne les a pas frappés, même si les renseignements militaires israéliens savent où ils se trouvent, et même si Israël a menacé de les frapper « à tout prix ». Et pourtant, ils ne sont pas encore opérationnels pour ce qui est de la formation du personnel syrien en matière d’armement. Ils sont donc là, installés, et Israël ne les a pas frappés « chirurgicalement ». Israël s’est révélé être une puissance militaire relativement inefficace, perdant des dizaines de chars d’assaut ultramodernes lors de la guerre de 2006 contre un acteur non étatique, le Hezbollah. Imaginez ce qu’ils feraient contre le Hezbollah plus l’Iran, plus l’Armée Arabe Syrienne (AAS) reconstruite ? Peuvent-ils compter sur l’Arabie Saoudite pour les soutenir ? Si l’on considère le bourbier saoudien dans le « petit » Yémen, il est difficile d’imaginer l’armée mercenaire manifestement déloyale qui comprend les forces saoudiennes rivaliser contre l’AAS. Rappelons qu’ils se voyaient nettement désavantagés face aux militaires irakiens sous Saddam Hussein, et rappelons que l’armée irakienne à ce moment-là n’était pas à 100% après sa guerre contre l’Iran soutenue par les Etats-Unis.

La déclaration du Pape François « Je suis le diable » du 22 septembre est décisive. C’était le lendemain de l’événement de l’équinoxe d’automne, dont la signification sera connue de ceux qui creusent plus profondément. C’était apparemment une « plaisanterie » au passage, comparant François à Jean-Paul II, qui était « aimé ». Nous sommes censés lire ceci comme « comparé à Jean-Paul II, les Polonais me voient comme un vrai méchant« . C’est une façon très banale et très « absurde » de comprendre cette affirmation. Il était en visite officielle et portait sa robe et « tout le toutim » – et il l’a dit, aussi clairement que le jour, « Je suis le diable ». Ce n’est pas « Je suis détesté », ce n’est pas « Je suis pieux », ce n’est pas « Ces gens me voient comme le mal » – non – c’était « JE SUIS LE DIABLE ». Pris seul, il serait très difficile d’ignorer ces mots. Si l’on considère l’ensemble des événements mondiaux qui se déroulent simultanément, nous serions aveugles de ne pas voir l’ensemble de la situation. La façon dont les confessions, les déclarations et les incantations importantes fonctionnent est simple – peu importe si elles semblent avoir été dites en plaisantant, l’impact, la véracité et le pouvoir de la déclaration ne sont pas moindres pour un sou. Cela ne signifie pas pour autant, bien sûr, que le Pape François est le diable. Cela signifie qu’il le croit lui-même, qu’il a besoin que cela soit connu publiquement et l’a dit le 22 septembre quand la période du 21 au 22 septembre pendant Halloween confère des pouvoirs particuliers (et bien connus) aux praticiens de la voie obscure.

Rappelons aussi que le 26 janvier 2014, François se tenait sur son balcon avec deux enfants qui lâchaient des « colombes de paix » pour célébrer quelque chose. Les colombes ont immédiatement été attaquées par un corbeau et une mouette qui voulaient les tuer. Les critiques religieux du Pape ont interprété cet événement comme un présage de malheur, se pourrait-il qu’ils aient raison ? Le Saint-Esprit est bibliquement et historiquement représenté par une colombe et est le symbole de la paix de Dieu qui est une paix spirituelle. Le diable a été symbolisé par les corbeaux, et une mouette est un albatros qui symbolise un fardeau ou une punition pour un crime. Cela peut être interprété comme signifiant que la paix de Bergoglio n’est pas la vraie paix mais une paix mondaine, une fausse paix que Dieu permettra au Diable de mettre en pièces, et qui sera un fardeau autour de son cou, ce qui signifie que Bergoglio devra payer pour ses péchés profanes.

Le monde est un endroit dangereux et chaotique, rempli de gens violents et de pulsions dangereuses. La libération de deux « colombes de la paix » qui représentent aussi le Saint-Esprit est censée représenter la présence de Dieu dans un monde autrement assailli de toutes parts par les forces du mal. Quand le pape les libère, c’est aussi pour renforcer l’autorité apostolique. Mais le Pape n’a aucune autorité, donc ses colombes étaient condamnées, et le présage est ici incroyablement sombre. Le 26 janvier fut aussi le jour où le premier Imam chiite fut assassiné par un Kharijite du nom d’Ibn Muljam en 661 à la Grande Mosquée de Kufa, en Irak actuelle.

Compte tenu de ce que nous savons, ce que l’on appelle la pratique institutionnalisée satanique de la pédophilie de l’Église catholique forme apparemment un pilier de la doctrine organisationnelle de l’Église, étant donné la façon dont l’Église la traite. En même temps, la pédophilie dans l’église semble faire la une des journaux chaque fois que l’attention du public se tourne vers les pratiques pédophiles de l’élite politique américaine et de Hollywood.

La scission, le schisme, dans l’église orthodoxe est énorme. Certains disent qu’elle peut être réparé – il y a de l’espoir qu’elle pourra l’être,  une fois que Bartholomée mourra. D’autres disent que ce n’est pas vraiment un schisme au sens du 11e siècle parce que, bien que politique, il n’y a pas de composante doctrinale – c’est faux. Le Patriarche de Constantinople a essentiellement assumé les pouvoirs pontificaux et brisé la doctrine de « Primus inter pares » – premier parmi ses semblables. C’est un point critique en orthodoxie. De nombreux évêques et hauts responsables de l’Église ont déclaré publiquement que le schisme dans l’Église entraînera la mort de milliers et de milliers de personnes dans un avenir très proche. C’est une prévision très inquiétante, mais qui a été répétée au plus haut niveau de l’église orthodoxe en dehors des schismatiques de Fener et de Bartholomew qui occupaient Constantinople. «  De milliers de personnes mourront « , étaient les mots du Métropolite Jonas.

Sergey Lavrov, ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie

Lavrov a averti que la Russie était prête à répondre aux attaques des médias et à toutes les provocations, et il a ridiculisé l’Occident, se demandant vraiment s’il était réellement prêt à être assez stupide pour déclencher la Troisième Guerre Mondiale. Il est important de méditer sur la signification de cette déclaration. Lavrov vient de soulever le spectre de la Troisième Guerre Mondiale, pour la deuxième ou la troisième fois au cours des deux derniers mois seulement. Il s’agit d’un langage très différent de celui de la ligne standard de « nos partenaires », même si cette expression est toujours utilisée. Il est important de se rappeler que Poutine a déclaré que les « partenaires américains » étaient aussi des « adversaires géostratégiques » de la Fédération de Russie. Il semble que nous vivons à une époque où la sénilité du grand public a atteint des proportions telles, où l’exceptionnalisme américain et le culte dévastateur de l’invincibilité sont devenus si importants que beaucoup ne savent pas que la Fédération russe possède le stock nucléaire en activité le plus important du monde, et toute attaque grave contre la Russie qui la menace existentiellement entraînerait la fin de la vie humaine sur cette planète.

Ensuite, il y a l’importante déclaration de Poutine, aux proportions qui change le paradigme. Lors de la conférence de Valdai, Poutine a renforcé les déclarations de Lavrov et a ajouté une dimension très sérieuse concernant la foi, la religion, l’âme et la destinée de l’homme, le concept et la pratique du katechon, et les délimitations catégoriques du bien et du mal, du ciel et de l’enfer, de la repentance. Cela exige une considération encore plus profonde que la déclaration de Lavrov, qui est aussi puissante, mais strictement laïque. La compréhension de cette déclaration est cruciale, car elle déplace les frontières du « discours civil » d’une manière paritaire à celle de l’Occident. Mais c’est extrêmement différent. En fait,  elle reflète exactement les déclarations de Lavrov.

Comment cela se fait-il ? Les forces atlantistes ont poussé leur public de masse, dont elles fabriquent le consentement, par le biais de l’abus des médias de masse, vers une direction très instable où les experts des médias de plus en plus mainstream salivent pour la guerre. Lavrov a déclaré :

« Nous serons prêts pour des provocations à plus grande échelle, mais notre réponse est très simple – si vous nous parlez à travers les médias, nous répondrons de la même manière, mais d’une manière concrète et appropriée« .

Ainsi, si les médias atlantistes « prêchent le mal chaotique », alors la Russie répondra, concrètement et correctement, dans le langage du « bien ordonné ».

Poutine a déclaré, pour mémoire :

« Tout agresseur doit savoir que le châtiment sera inévitable et qu’il sera détruit. Et puisque nous serons les victimes de son agression, nous irons au ciel en martyrs. Ils mourront tout simplement, n’auront même pas le temps de se repentir. »

Bien que Poutine ait clairement indiqué que les forces nucléaires de la Russie ne sont pas conçues pour une frappe préventive et qu’elles existent comme une puissance de deuxième frappe destinée à dissuader une attaque par une nation étrangère, la Russie a changé sa doctrine pour permettre une attaque nucléaire même si elle n’est pas attaquée par des missiles nucléaires. La doctrine nucléaire russe prévoit en effet l’emploi d’armes nucléaires dans les conflits conventionnels, à condition que l’existence de la Russie soit en jeu. Il s’agit là d’un changement important par rapport à l’engagement de non-utilisation en premier lieu que Moscou s’était elle-même imposé et que l’agression américaine avait forcé Moscou à abandonner en 1993. Poutine a déclaré :

« Cela signifie que nous ne sommes prêts à utiliser des armes nucléaires que si nous nous assurons qu’un agresseur potentiel attaque la Russie. Nous avons un système d’alerte précoce et nous l’améliorons. Il enregistre le lancement des missiles et la trajectoire de vol. Seulement quand nous nous assurerons que nos missiles voleront vers l’agresseur, il doit savoir que le châtiment est inévitable« .

Washington a affirmé qu’il pourrait utiliser des armes nucléaires en réponse à une attaque non nucléaire contre lui-même ou ses alliés. Il y a ici une grande imprécision quant aux circonstances qui pourraient causer une telle action, et cela n’a fait qu’alimenter les spéculations selon lesquelles une cyber-attaque pourrait permettre une réponse nucléaire.

essai nucléaire russe

Mais les paroles de Poutine ne sont pas aléatoires, elles ne le sont jamais, et il y a de nombreuses raisons de croire, à la lumière de tous les événements que nous devrions énumérer, que les événements en ce moment sont particulièrement tendus. Il est important de comprendre aussi que Poutine est, d’un point de vue philosophique, principalement un disciple du socialiste chrétien Nikolaï Berdyaev. Son ouvrage, « La philosophie de l’inégalité« , s’apparente à une lecture obligatoire pour les gouverneurs qui travaillent à proximité du président russe. « Le sens de l’histoire » est aussi un texte crucial nécessaire pour comprendre le sens complet de la déclaration superficiellement « inquiétante » de Poutine.

Cela ne veut pas dire quelque chose comme « la fin est proche », mais plutôt ceci : Poutine montre que les méthodes et la rhétorique apocalyptiques latentes de l’Occident peuvent être comparées à d’autres. Il est important d’établir cette « parité du discours » et de rappeler aux gens ce qui est en jeu et dans quelle mesure les Russes sont déterminés, et d’où vient cette détermination. Les gens qui croient en l’au-delà n’ont pas peur de mourir, mais en même temps, s’accrocher à ces préceptes et principes religieux sacrés est l’opposé de la version de Reagan de l’Armageddon nucléaire. Au contraire, les gens de conscience ne doivent résolument pas vivre comme si c’était la fin des temps, et ne doivent pas se comporter de manière à provoquer de tels événements, « prématurément » pour ainsi dire.

Source :  PUTIN’S NUCLEAR PROMISE – THIS IS THE MOMENT

traduit par Pascal, revu par Martha pour  Réseau International

Fonction Sound est limitée à 200 caractères

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