28/03/2020 telex.ovh  12min #171202

 La stratégie du choc- Naomie Klein

Les trois grands Cui Bono

1. Le déclenchement

La guerre commerciale contre la Chine

Le contexte du déclenchement de la crise du co-virus OGM se situe à l'endroit de la guerre commerciale menée contre la Chine, accusée d'avoir sorti des millions de personnes de la pauvreté, d'avoir fait un bon usage de ses richesses, et de planifier une nouvelle route de la soie nommée la Belt and Road Initiative. Ce thème était central dans les préoccupations de l'époque, comme le permet d'affirmer le nombre d'articles sur ce thème.

La déstabilisation

Depuis le printemps 2019 jusqu'à l'automne une tentative de révolution colorée à Hong-Kong avait pour but d'affaiblir le gouvernement Chinois et de ralentir ses projets expansionnistes, qui visaient notamment l'Afrique, en promettant de faire de pays en ruine de futurs centres économiques.

Dans le même temps en France le mouvement des Gilets Jaunes, initié visiblement spontanément en novembre 2018, a été entretenu et vivifié au gré des provocations gouvernementales qui n'ont eu de cesse, à la fois, de se montrer inflexibles, de financer et autoriser l'usage d'armes de guerre pour organiser une répression brutale, ce qui constitue une violation, et de proposer de nouvelles causes de stress social tel que la coupure de crédits et surtout la privatisation des retraites en les confiant au secteur financier via des entreprises telles que BlackRock. Pourtant si les marchés s'effondrent, on sait que les caisses de retraites disparaîtront comme par magie.

L'imminence de l'effondrement économique

Dans ce schéma il apparaît que théorie d'un agenda globaliste devient plus crédible. Dans le même temps l'effondrement économique inévitable du secteur financier, caractérisé par une faillite d'une banque centrale qui entraînera, le truchement de dettes toxiques disséminées, la faillite de toute une rangée de banques périphériques, dont les guichets seront fermés et les comptes bancaires volatilisés.

Ce n'est pas forcément un mal qui veut être évité, car il y a beaucoup à gagner dans cette opération qui consiste à faire chuter les prix des terrains et à rendre les peuples exsangues et prêts à tout pour quelques miettes, mais c'est un mal qui doit être minutieusement planifié pour éviter qu'il ne se retourne contre ceux qui voudraient en profiter.

La guerre bactériologique

Comme le constatent les analystes, bien que prévoyant de faire usage de mini-bombes nucléaires lors d'un conflit de grande envergure planifié avec la Russie, en provoquant des exercices militaires (Defender-europe 2020) visant à mener des "frappes préventives" (qui sont totalement injustifiables), la guerre, principal marché économique mondial, qui consiste à dépouiller les travailleurs pour financer des armes inutiles dans des guerres qui sont le plus souvent factices, s'est trouvée dans l'obligation de trouver d'autre méthodes. Il s'agit de ne détruire que les humains mais pas le matériel.

On parle souvent d'un reset économique ou d'une dépopulation volontaire, sans qu'il ne soit vraiment possible d'y prêter attention car cela paraît grotesque, mais les intérêts sont pourtant évidents. L'usage d'une arme de guerre biologique est recevable dans la mesure où, premièrement, le Covid-19 disséminé en Chine provenait des USA via des bases militaires (théorie la plus probable), et, deuxièmement, le Sras-Cov2, une deuxième souche aussi virulente, est apparue en Iran, pays qui est constamment harcelé par les états-unis, et qui refuse d'avoir une banque centrale afin de conserver son autodétermination.

Les souches du virus

Ces deux souches de virus sont des OGM, qui ont reçu des implants de différents virus, dont le VIH. Le résultat a été un virus très résistant, facilement transmissible, qui attaque le système des défenses immunitaires en peu de temps mais reste sans symptômes une dizaine de jours, afin que la propagation soit la plus efficace.

Bien que les organismes OGM ont une faible durée de vie au fil des réplications, et que les additions finissent par disparaître, les deux souches peuvent se combiner ainsi que leur différentes variations au fil des mutations.

2. La réaction des autorités

Quand le virus n'était qu'en Chine, la presse occidentale subventionnée s'est réjouie de cette catastrophe et n'a pas manqué de constater la faiblesse de la réaction du gouvernement chinois, voire son embarras, en retardant la publication de résultats statistiques. Et au même moment, dans la même semaine, la réaction claire et vigoureuse du gouvernement a été de construire en urgence un hôpital pour recevoir les futurs malades, à confiner l'ensemble des citoyens chez eux, et à lancer une campagne nationale de détection des contamination par drones. À aucun moment elle n'a été accusée de prendre des mesures dictatoriales envers sa population.

Puis le virus s'est déclaré en Iran, et dans certaines villes d'Europe, et les schémas montraient une propagation reliée par des trajets en avion. Notons qu'il suffit de gommer ces tracés pour se figurer une propagation criminelle, prouvée par la variété des souches. À ce moment-là la réaction des gouvernements occidentaux (européens et américains) a été l'incrédulité, et un temps de réaction assez long. Puis soudainement du jour au lendemain, de façon synchronisée, les discours de Macron et de Trump parlaient d'une "guerre contre un ennemi invisible", en employant exactement les mêmes mots que Bush lors de l'attaque sous fausse bannière du World Trade Center.

À ce stade il n'est pas possible d'accuser que cela a également été le cas, il se pourrait très bien s'agir d'une réplique par équivalence de la part de la Chine, dissimulée par le fait d'attaquer un pays, l'Iran que les Etats-Unis auraient souhaité attaquer eux-mêmes. Mais les événements et révélations qui ont suivi montrent un autre aspect de cette "guerre". En effet les gouvernements semblent avoir voulu tirer parti de la situation pour parer à l'effondrement économique, accélérer l'agenda globaliste, et tenter d'en tirer des profits.

Les mesures immédiates

Les états-majors évoquant une guerre, même si c'est au sens figuratif, un climat de guerre s'est immédiatement instauré. Les populations se sont précipitées sur les denrées alimentaires, les rayons des magasins se sont vidés, les plus riches ont immédiatement rejoint leurs bunkers survivalistes préparés à l'avance, et surtout le maître-mot de ce qu'il convient de qualifier d'opération psychologique, "la solidarité", bien que factice là encore, a rappelé aux souvenirs enfouis d'une situation de guerre.

Les mesures prises ont consisté en un confinement généralisé, la distanciation sociale, et l'arrêt de toutes les activités non-essentielles. On peut revenir brièvement sur chacune d'entre elles.

Le confinement

Il s'exprime par l'obligation de signer une déclaration sur l'honneur que son déplacement en extérieur soit vouée à l'une des clauses autorisées : l'achat de denrées vitales, l'obligation professionnelle indispensable, motif de santé, motif familial impérieux, sortie des animaux domestiques.

Il faut constater à ce stade que ces mesures sont à la fois insuffisantes et excessives. Insuffisantes car en n'étant couplées d'aucune mesure de détection des malades, elle est inutile, et ne fait que retarder la pandémie, et excessives car mettant en berne toute l'économie dont la plupart est de subsistance. De plus elles sont accompagnées d'une répression brutale, digne d'une dictature.

La distanciation sociale

La mesure dite de "distanciation sociale" elle aussi traîne une drôle d'odeur de dictature. Dans la pratique ce terme véhicule la peur de l'autre, l'arrêt de la création de nouveaux liens sociaux, et l'éloignement des relations sans réelle proximité. Il prône aussi l'abandon des vieux, dont la mort n'est même pas comptabilisée.

À ce stade on parle seulement d'habituation à la dictature. On postule que ces mesures seraient temporaires, mais le prochain crash économique provoquera une situation encore pire. Cela a pu être qualifié de "répétition générale". Jamais aucun gouvernement n'aime que les gens se rapprochent et s'organisent efficacement.

L'arrêt des activités non-essentielles

Il est évident que toutes les activités professionnelles sont liées à un niveau ou à un autre, les assurances, les banques, les fournisseurs, les matières premières, les importations, la réparation des véhicules, etc...

Aussi un tel énoncé, encore une fois, semble insuffisant, puisqu'il n'est valable et possible que pendant un faible laps de temps, qui n'excède pas un mois, environ. Au final l'arrêt des activités, et leur lent redémarrage, va provoquer inéluctablement des pénuries, des faillites, et des ruptures de circuits économiques.

Les mesures de guerre

Afin de pallier aux premières mesures, et alors que pendant toute la période précédente il s'agissait de confisquer quelques euros aux allocations-logement, à diminuer l'aide à l'énergie, diminuer les durées de chômage, organiser des coupes budgétaires dans les hôpitaux, l'éducation et les services publics, soudain une véritable manne financière a été "débloquée". Elle vise en premier lieu les institutions financières, mais sont habillées par un discours de désaveux envers les précédentes mesures, et la politique néolibérale dans son ensemble. Plusieurs états, la Grande-Bretagne, l'Espagne, ont enclenché des mesures de renationalisation des productions de biens et services essentiels tels que la santé et l'agriculture (ce qui est une bonne chose).

Selon les apparences, s'ils s'était agit d'une vraie guerre, qualifiant de "vraie" l'ancienne façon de faire la guerre avec des armées militaires qui envahissent des pays, les mesures n'auraient pas été très différentes. À ce stade on peut spéculer que la réaction des gouvernements a été de se protéger d'un ennemi et de faire le maximum pour réduire les pertes humaines. C'est juste curieux qu'il faille cela pour éveiller la bonne conscience politique.

3. Les trois Cui Bono

Pour autant que les mesures prises aient été légitimes, elles ne sont pas propres à résoudre la crise de la meilleure manière possible. Pire, de graves lacunes, de mauvaises décisions, et des fâcheuses coïncidences peuvent laisser présager un scénario effroyable.

Dans ce genre de circonstances, pour identifier le coupable d'un crime il faut un cadavre, un motif et une opportunité. Et les pistes qui y conduisent sont le plus souvent de se demander à qui profite le crime (Cui Bono).

En la circonstance, que les gouvernements aient profité de la situation pour accélérer la mise en œuvre d'un agenda globaliste, pour qualifier ainsi la volonté de créer un gouvernement mondial qui, selon toutes les prévisions, n'aura pas résolu les défaillances et graves manquements qui caractérisent le projet-Europe (tels que l'incapacité à soutenir l'autodétermination des peuples, qui est un fondement des la charte de l'ONU), est presque une évidence. Que cela soit dans le cadre d'une guerre invisible, dont les peuples ne savent rien, ou bien dans celui d'un plan strict pour accélérer le processus de démantèlement des états, cela ne change rien aux constats de ceux à qui profitent le crime.

C'est l'OMS qui en premier a démontré l'utilité d'une gestion de crises à l'échelle mondiale, et aujourd'hui, la question se pose sérieusement et publiquement :  newsnet.fr

Le secteur financier

L'ensemble de la crise couterait "des dizaines de milliards d'euros", une manière vague de prévoir une grave récession économique, que les états sont prêts à couvrir, avec l'argent des épargnants s'il le faut (et il le faudra, et d'ailleurs les mesures légales ont été prises peu d'années auaravant).

Dans le schéma actuel, les principaux bénéficiaires en seraient les banques en faillite, mais seulement à un très léger degrés secondaire les institutions publiques.

Thread sur le renflouement des banques :  newsnet.fr

Le secteur de la guerre

Malgré un état d'urgence généralisé, l'épidémie n'a pas été l'occasion de cesser les blocus commerciaux imposés à l'Iran. Au contraire, elles ont été renforcées, déguisées par une pseudo aide humanitaire, et en la circonstance elles sont qualifiables de crimes de guerre. Thread sur les sanctions économiques visant l'Iran :  newsnet.fr

Dans le même temps la tête du président élu du Venezuela a été mise à prix, et les sanctions affermies :  newsnet.fr

Au moyen-Orient, la guerre du prix du pétrole a trouvé une réponse époustouflante en l'occasion de cette crise. Alors que la Russie refusait de diminuer sa production pour s'adapter à la demander et éviter une baisse des prix, l'Arabie Saoudite en a fait autant, risquant le tout pour le tout. Seule une crise comme la présente constitue une réplique assez cinglante pour s'en prendre aux exportations de la Russie. Toute la question est de savoir qui aura les reins assez solides pour supporter la secousse sismique.

En tout état de cause cette situation de guerre a évoqué une stratégie du choc et de la stupeur, propre à sidérer les populations en organisant des opérations psychologiques, et instaurer un climat laissant la porte ouverte aux agressions qui ont été planifiées :  newsnet.fr

Enfin, l'exercice militaire Defender-Europe 2020, mis en pause le temps de la crise, se trouve opportunément prête à passer à l'action au cas où les choses viendraient à dégénérer, que cela soit entre les pays ou pour réprimer des conflits sociaux, par exemple attisés par des pénuries ou des émeutes de la faim. Le pire est qu'on soupçonne ces armées d'être elles-mêmes les premiers véhicules de ces virus :  newsnet.fr

Le secteur de la santé

Trump accusé d'avoir voulu racheter un laboratoire allemand, CureVac, meilleur candidat pour produire un vaccin contre le virus. Il semble avoir réagi de manière impromptue, c'est à dire en étant prit au dépourvu, ce qui ne correspond pas à une action planifiée.  newsnet.fr

Car bien avant cela ( newsnet.fr) :

En octobre 2019, la Fondation Gates s'est associée au Forum Économique Mondial et au Johns Hopkins Center for Health Security pour réaliser ce qu'ils ont appelé une simulation de scénario « fictif » impliquant certaines des plus grandes figures de la santé publique mondiale. Cette simulation a été appelée « Événement 201 ».

Dans le même temps on découvre que la pénurie de masques de protection a été organisée, en France comme en Belgique, ils ont été tous détruits, alors que les stocks étaient considérables. aujourd'hui encore on peine à en obtenir, près de trois semaines après le début de la crise, et ce n'est pas normal.

Enfin, une molécule peu onéreuse, la chloroquine, a été classée peu de mois avant la crise comme étant vénéneuse. Et bien que les preuvent démontrant son efficacité vont en s'accroissant, une campagne médiatique a été lancée contre le docteur Raoult.  newsnet.fr

L'industrie pharmaceutique elle, entend bien récupérer les milliards qui sont prêts à être dédiés à la recherche d'un vaccin, présenté comme nécessitant plusieurs mois de recherche.  newsnet.fr
La fondation Gates est déjà prête à fournir les puces électroniques sous-cutanées sensées prouver que la vaccination obligatoire a bien été prise.

Autres profits

À cela on peut ajouter une liste succincte d'opportunités :
- remise en cause des 35 heures et des RTT
- refus catégorisé de libération sous caution de Julian Assange dans un espoir mal dissimulé qu'il y meure
- bombardement de Gaza
(liste non exhaustive)

Conclusion provisoire

Il est coutumier que les gouvernements cherchent à tirer profit de toutes les situations, mêmes plus graves, et même s'ils n'en sont pas responsables, ou indirectement, ou à l'issu de tractations qui auraient mal tournées. Les questions de mauvaise gestion et de curieuses coïncidences peuvent reposer sur l'incompétence ou la négligence.

Mais, tout cumulé, il est permit d'en douter.

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Une grande somme de références sont listées dans ce dossier, "Cui Bono" :  newsnet.fr

 telex.ovh